Certifié Collège Culinaire de France, le restaurant La Violette est une maison tenue par Yazid Haddadou, un restaurateur passionné et autodidacte. Le maitre mot de l’établissement ? Proposer à ses clients une cuisine de qualité à base de produits frais. Découvrez une bonne adresse parisienne, à proximité du parc de la Villette, au cadre convivial et chaleureux, où voilà maintenant plus de 2 ans que la D-Vine a trouvé sa place. Rencontre avec Yazid Haddadou, gérant de La Violette.
Quel est votre parcours, pouvez-vous vous présenter ?
Je n’ai pas de diplôme dans l’hôtellerie ni la restauration. J’ai une grande partie de ma famille dans la restauration, c’est donc une passion pour moi depuis l’âge de 11 ans. J’ai toujours été habitué à fréquenter les brasseries et les cafés, je suis un autodidacte du métier.
Quel est votre principal défi au quotidien ?
Maintenir un niveau haut de gamme de service pour mes clients et assurer la pérennité de l’entreprise qui existe depuis 18 ans.
Notre objectif est de bien faire, de surprendre les clients.
Pouvez-vous présenter votre Restaurant ?
La Violette est un établissement certifié Collège Culinaire de France. J’ai été gérant de la brasserie familiale juste à côte pendant 5 ans et puis, j’ai eu ensuite envie de prendre mon envol, avec une belle opportunité d’achat juxtaposé. Le but était d’avoir deux secteurs bien distincts : brasserie d’un côté et haut de gamme de l’autre. La longévité de nos établissements est notamment due au développement du quartier, grâce aux sièges des entreprises environnantes, qui ont répondu présents à la cuisine de qualité.
Comment définissez-vous la cuisine de La Violette ?
C’est un restaurant de qualité avec une cuisine à base de produits frais, achetés en circuit court. Notre objectif est de bien faire, de surprendre les clients avec nos trois menus surprise (en 3, 4, 5 séquences), ce qui nous permet d’avoir une flexibilité sur les achats du quotidien et de travailler avec les produits de saison.
Quel sera votre plat signature pour cet été ?
La sole entière préparée façon meunière, servie avec un bon Meursault !
Pourquoi avez-vous choisi la D-vine pour votre établissement ? Quelle est sa valeur ajoutée ?
Tout simplement pour permettre à cette clientèle d’affaire, de pouvoir boire des vins haut de gamme, sans avoir besoin d’ouvrir des bouteilles chères, en évitant les ennuis du quotidien. C’est-à-dire la perte de qualité ou la perte de marchandise. En sachant que nous faisons 40 couverts par jours, c’est gérable, tout en proposant un service de vins au verre qualitatif.
Pouvoir boire des vins haut de gamme, sans avoir besoin d’ouvrir des bouteilles chères, en évitant les ennuis du quotidien.
Comment avez-vous géré cette situation inédite ?
Comme tout le monde, ça a été très compliqué. On a plutôt la chance d’avoir fait une très belle année 2019. Financièrement la boîte est viable donc nous avons les reins solides. Les aides du gouvernement ont été les bienvenues. Nous regardons vers le futur afin de voir si nous allons retourner aux chiffres de l’année dernière, ce qui est encore difficile à définir.
Envisagez-vous une adaptation de votre offre ?
Nous l’avons mis en place en réduisant la carte pour éviter les pertes en produits alimentaires mais aussi pour garder une partie du personnel en chômage partiel jusqu’à ce que l’activité reprenne pleinement.
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